Photographe reconnu et influent, c'est d'abord un homme très créatif à l'univers unique et riche en inspirations ! Dans ses travaux sont mis en scène, de facon grandiose, figures féminines & masculine, grâce à des décors, maquillages et mise en scène parfaites. Le temps s'arrête sur ces "tableaux", issues de contes, inspirés des légendes, empreints de mythologies : ce sont de véritables fenêtres ouvertes sur notre imaginaire collectif. Ce sont aux maîtres de la peinture classique espagnole tels que Goya, El Greco et surtout Zurbarán que Eugenio Recuenco se réfère pour construire ses scènes et peupler son univers.
petite vidéo demise en scène, montée par l'artiste himself
Chaque photographie permet le déroulement d'une histoire. Une histoire envoûtante, fantasque et burlesque, empreinte de poésie et de lyrisme. Ces autres mondes, mystérieux, embrumés, sombres, nous renvoient à nos propres peurs, fantasmes et songes. Comme un rêve trouble plein d'un sens éclatant qui nous échappe. La beauté des modèles les rend irréels, leur regards détachés nous glacent, leur posture étranges en font des créatures d'un autre monde. L'attirance et la peur se mêlent, le désir et le danger se font face, nous sommes pris dans un duel dont il devient difficile de détacher le regard.
autre vidéo, extrait d'un de ses travail pour la pub
Bien évidemment avec un tel talent Eugenio Recuenco n'exerce pas seulement en tant que photographe pour son plaisir, vous avez d'ailleurs très certainement dû croiser son travail puisqu'il est très souvent appelé pour des projets publicitaires, en magazine, à la télé... Impossible de citer la totalité des marques pour lesquelles il a travaillé, ni tous les prix qu'il a recus. Ainsi ce n'est pas un simple metteur-en-scène mais bien un artiste complet qui maîtrise les ficelles de son art et sait les explorer; par ses propres chemin, rajoutant son grain de magie. Et ce, notamment à l'aide de son Canon 1D Mark III :
Je finis par sa série de photographie la plus célèbre, réinterprétant avec malice les contes de notre enfance :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire